The following article was published in the April 2022 special issue of the International Review of Contemporary Law, the journal of the IADL.
Je voulais juste commencer par lire la préface de Monique au livre de Roland Weyl « Une robe pour un combat »
Dans Cette préface en page 7, elle écrit exactement : « Ensemble nous avons eu sept enfants » et Roland de dire, « Oui sept enfants : deux filles un garçon, … et quatre livres.»
Ce témoignage de Monique déjà quand il a écrit ce livre en 1989 montre bien la complicité qu’il y avait ente Roland et Monique. Deux personnalités, deux personnages qui ont contribué à faire évoluer les droits. Les droits des peuples et surtout, surtout, surtout les droits individuels.
Pour ma part, je ne peux apporter qu’un témoignage sur Roland qui m’a énormément appris, qui m’a encouragé quand je suis rentré à l’AIJD. Et, je tiens à apporter tous les remerciements de tous les juristes algériens à Roland Weyl.
Roland qui, lors de la guerre de libération nationale, n’a pas manqué d’apporter, non seulement son soutien, mais également a contribué à assurer pendant que d’autres avocats se complaisaient à philosopher sur le principe de « la lutte des classes passe avant la lutte des peuples », lui, tout en étant communiste à l’époque, s’est carrément mis dans une autre dimension.
L’important pour lui c’était d’assurer la défense des personnes et des personnalités qui ont œuvré pour le combat pour luttes de la libération nationale.
Il y a une chose dont il m’avait entretenue parce qu’il ne se contentait pas d’être à Paris.
Il est venu en Algérie pendant la lutte de libération nationale. Il a assuré la défense des moudjahidines (combattants) qui avaient été arrêtés par les forces de l’occupation française. Et, il m’avait raconté une petite anecdote qui démontre alors qu’il se rendait devant un tribunal militaire entre Oran et Mascara son bus a été arrêté.
Ils l’ont descendu du bus et ils l’avaient interpellé ce qu’il ne l’avait pas empêché de continuer la route vers sa destination pour assurer la défense des moudjahidine et plus encore de persévérer dans ce le combat.
De toute façon, en dehors du fait qu’il ait apporté son aide à la lutte de libération nationale il a continué par la suite notamment pour la Palestine, le Sahara et tous les peuples opprimés dans le Monde.
Un autre témoignage qui est je pense assez essentiel puisqu’il a assuré tout comme sa fille la défense du peuple sahraoui et le droit à l’autodétermination de ce peuple.
Un autre point fondamental dans le combat de Roland, parce que je vous rappelle simplement que le titre de son livre qui est pour moi un livre de chevet : « Une robe pour un combat » et habituellement je vais toujours au dernier paragraphe de ce livre je vous lit : « Non vraiment jamais je n’ai eu autant la conviction de la plénitude de la confluence et de sa fécondité. Une robe pour un combat vaut le combat pour ce que symbolise cette robe.»
Il a toujours été là pour assurer la défense non seulement des causes justes, des politiques mais également de syndicalistes durant toute sa carrière.
Et l’autre point que je voudrais souligner. Aussi bien Monique que lui ont été des précurseurs puisque déjà dans les années 80 et les années 90 ils ont parlé et ont continué à nous parler de la nécessité de reformer le statut des Nations Unies.
Voilà. J’espère ne pas avoir dépassé les cinq minutes qui m’ont été attribués.
Merci.
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